
Elles ont beaucoup en commun. Il était donc « naturel » qu’elles se rapprochent. L’Académie des Technologies et France Stratégie s’engagent mutuellement à collaborer de manière plus formelle sur des sujets d’intérêt partagé.
Beaucoup en commun
« Développer l’intelligence technologique ». C’est la devise que l’Académie des technologies a choisie pour résumer ses missions. Lieu de réflexion et de propositions d’actions sur la politique industrielle de la France et la gouvernance des questions technologiques, l’Académie des technologies se pose en défenseur « d’un progrès raisonné choisi, partagé ».
Les points de convergence avec France Stratégie tiennent bien sûr aux sujets traités – changement climatique, Smart Cities, intelligence artificielle, révolution numérique et emploi… – mais également à la méthode – expertise, prospective et débat : dans l’une et l’autre des deux « maisons », il s’agit non seulement de produire des conclusions éclairées, mais aussi de les mettre en discussion pour les amender et, si possible, de prévoir.
Des projets d’avenir
Effective dans les faits, la collaboration de l’Académie des technologies et de France Stratégie prend un tournant plus formel à compter du 1er novembre 2017 avec la signature d’une convention qui les engage mutuellement à travailler ensemble sur un certain nombre de projets en cours ou qu’il s’agit de mettre en œuvre de manière collaborative.
Plusieurs étapes se dessinent. À court terme, d’abord : l’Académie des technologies est venue discuter son rapport à paraître sur l’intelligence artificielle à France Stratégie, dans le cadre d’une coopération de plus long terme sur ce thème structurant des programmes de travail respectifs des deux institutions.
À l’agenda de moyen terme, ensuite, sont prévus le lancement d’un cycle de conférences consacré à l’impact écologique du numérique, et des travaux communs sur la transition énergétique et les enjeux de cybersécurité à l’échelle des petites et moyennes entreprises.
Vous l’aurez compris, si la feuille de route n’est pas encore arrêtée, le champ des possibles est prometteur.

Céline Mareuge, journaliste web